A l'occasion de la journée de la femme, focus sur Cécile BRUNSCHVICG

A l'occasion de la journée de la femme, focus sur Cécile BRUNSCHVICG

CONTEXTE HISTORIQUE DU SERVICE SOCIAL DU TRAVAIL

1917 : apparition des surintendantes dans les usines d’armement

Ce sont les surintendantes, qui, à partir de 1917, vont ouvrir la voie du travail social en entreprise. Dans un contexte de guerre, elles vont venir en aide aux femmes qui doivent à la fois remplacer les hommes dans les usines et palier aux activités de leur vie familiale. Ces dernières connaissent alors des conditions de vie et de travail extrêmement difficiles et représentent une main d’œuvre exploitée à bas cout. Une boutade de Joseph JOFFRE illustrera ce contexte « "Si les femmes qui travaillent dans les usines s'arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre !"

 Inspirée par les « lady welfare supervisor » qui encadrent la main d’œuvre féminine dans les usines anglaises. Cécile BRUNSCHVICG va créer la première école des surintendantes d’usine. Ces toutes premières travailleuses sociales professionnelles vont suivre une formation de quelques mois pour assurer la mission de « veiller au bien être matériel et moral des ouvrières »

Au sortir de la guerre, les surintendantes ne vont pas disparaitre mais au élargir leur champs d’action, d’abord dans l’industrie privée, puis peu à peu dans toutes les entreprises privées et publiques françaises. Elles interviennent dans le travail administratif, l’hygiène des ateliers et des salariés, la sécurité au travail, le risque professionnel. Le travail social en entreprise est né.